Radiographie du visible

Colette KLEIN

L’œuvre se définit par des éblouissements d’âme qui devraient être éphémères mais restent collés à la rétine de l’obsession.

 

Poète et peintre, j’ai commencé par l’écriture. Lorsque j’ai abordé la peinture, cela m’a paru d’emblée le complément indispensable de mon œuvre, le second versant d’une même quête.

Cette quête signifie ma volonté de faire surgir la part invisible qui est en chacun de nous, de mettre au jour l’inconscient, voire les images transmises par les ancêtres ou par l’Histoire.

 

Même si je sais que la beauté universelle n’existe pas, j’aspire, avant tout, à rendre palpable une lumière qui émanerait d’un monde transcendé par un rêve d’absolu.

 

Je n’irai pas jusqu’à croire un ami qui, jadis, me disait que je venais d’ailleurs et que mes toiles étaient une réminiscence de ma vie sur Alpha du Centaure, mais je pense qu’on ne peut oublier, comme l’affirment les astrophysiciens, que nous appartenons au cosmos, que la matière qui nous anime est la même que celle des étoiles.

 

Je veux témoigner de cette appartenance au monde, et du mouvement, du désir qui sous-tendent le moindre de nos gestes, qui, tout simplement, nous permettent de vivre.

 

Sociétaire du Salon d’automne – Membre de la fondation Taylor.

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