Tilda LOVI
MES CHEMINS ALÉATOIRES
TILDA LOVI
Née à Nantes en 1952. Sculpteure professionnelle (Maison des Artistes depuis 1987), autodidacte, élève libre aux Beaux-Arts de Paris, sculpture et dessin auprès de grands sculpteurs à Paris (René Coutelle, Dino Quartana) et Kiev (Mikhail Gritsiouk). Etudes supérieures littéraires et linguistiques (DEA littérature comparée allemand/russe).
Partage sa vie entre Paris, Berlin, Kiev et Moscou entre 1979 et 2020. Voyage et séjourne au Brésil, en Grèce, à Taïwan.
Parle français, allemand, anglais, russe, portugais du Brésil.
Traductrice littéraire (du russe en français), romans, nouvelles, cinéma, poésie.
Expulsée d’Union Soviétique (persona non grata) en 1981, alors résidente à Kiev.
Reviendra à Moscou une dizaine d’années plus tard. Elle fondera en 2006 le Studio d’art contemporain « Pour l’Amour de l’Art » (pour enfants et éternels enfants), le premier de ce type inédit en Russie. Tilda est invitée en résidence en 2008 par Leonid Bazhanov (leader de l’underground dissidente), alors directeur artistique du Centre National d’Art Contemporain (NCCA) à Moscou. S’ensuivront de belles expositions.
Dès lors, Tilda partagera sa vie professionnelle entre Paris et Moscou.
L’artiste a commencé d’exposer en ex-URSS dès 1989 (expositions itinérantes d’artistes de sa galerie parisienne dans les musées contemporains de Moscou, Kiev, Odessa, Saint-Pétersbourg). Elle est invitée de nouveau à exposer à Moscou en 1999, à la Aidan Gallery (dirigée par Aidan Salakhova), pour une exposition personnelle de photosculptures grand format, suivie de nombreuses autres, dont une importante rétrospective personnelle dans les nouveaux locaux du Centre Culturel Français (Institut Français de Russie) à Moscou fin 2013 (sculpture, peinture, photographie). Elle se forme à la céramique auprès de céramistes à Moscou, participe à des festivals d’art contemporain, organise plusieurs expositions personnelles, puis rentre définitivement en France en 2020 (Covid), et n’est pas retournée en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine et la guerre menées par la Russie poutinienne.
Basée à Paris sous les toits de Belleville, et en Bretagne au bord de l’océan.
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Contact
- 0630476031
- tildalovi@gmail.com
- 154 Rue de Belleville 75020 PARIS
Actualités
Salon d'Automne, place de la Concorde, 28/10-3/11
La sculpture que je présente cette année au Salon d’Automne, « Le Ciel qui nous reste » fait naturellement allusion à l’état de dénuement absolu dans lequel se retrouve l’être humain lorsqu’il est entouré de ruines, dépouillé de sa maison et de sa terre après un bombardement.
La forme de la sculpture, masse verticale tendue vers le ciel, aux parois comme écrasées par un compresseur, appelle à la prière.
La sculpture est en terre de grosse chamotte, en Grès d’Irak. Elle a été cuite à haute température, et patinée ensuite par mes soins. Son aspect est volontairement brut et sombre. De son obscurité, elle puise cependant une lumière vive, qui est un cri d’espoir. Puissant et silencieux.
exposition Grand et Petit à l'espace Commines, 13-16/11
Grand et petit, c’est l’essence même de l’art égyptien, des pyramides monumentales jusqu’aux miniatures sculptées de la vie quotidienne et religieuse sous les dynasties pharaoniques. Et c’est précisément ce rapport magique entre macrocosme et microcosme qui m’occupe depuis que je sculpte.
La sculpture « Le Lit de la Mer Apparut », fait référence à la Bible, Psaume 18 :15. « Le lit de la mer apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l’Eternel, Par le bruit du souffle de ses narines ».
Mes sculptures sont des paysages mentaux qui peuvent se regarder comme des œuvres monumentales, et/ou à l’échelle réelle.
Ces paysages mentaux s’apparentent aussi à la représentation humaine (figures, corps, sépultures, rochers, etc.). Tout vient du regard. Le rapport du grand au petit, la dimension monumentale s’établit naturellement dans l’esprit du spectateur. Et c’est bien le but !
Le choix du matériau, la cire, n’est pas anodin. C’est un matériau léger, qui peut être éphémère, si on le chauffe, il fond. Mais qui est aussi éternel. Il est teint dans la masse, avec différentes nuances de noir, il capte la lumière dans l’obscurité. Chaque pièce est unique.
Ces œuvres font aussi référence au sentiment océanique, qui nous relie au cosmos, autant qu’au réel.
































